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1) « Suite à la réponse de la question 13 de la dernière réunion, il nous apparait important de procéder au rappel suivant :La grève est un droit constitutionnel pour l'ensemble des salariés titulaires ou non, syndiqués ou non. Secteur privé : pas besoin de préavis. La grève est définie par le code du travail comme une cessation collective du travail afin d'appuyer des revendications professionnelles. Un préavis de grève n'est pas nécessaire dans le secteur privé. Pour qu'un grève soit légale il suffit que l'arrêt soit collectif ( ce qui n'implique pas qu'il soit majoritaire) et que les revendications soit connues de l'employeur. »


Réponse : Bien entendu la réponse à la question 13 de la dernière réunion « quels moyens pouvez vous donner aux employés afin qu'il puisse être certains et puisse prouver qu'ils ont bien prévenus de leur absence ( maladie, grève...) ? » ne remettait en cause ni le droit de grève, ni les dispositions légales pour le secteur privé en cas de grève. Elle rappelait simplement que de prévenir de son absence son supérieur hiérarchique le plus tôt possible permet d'organiser la charge de travail et la présence des autres membres de l'équipe.



2) « Des fournisseurs entrent en réserve sans chaussures de sécurité ? »

Réponse : Les représentants des fournisseurs peuvent passés en réserve pour rejoindre les bureaux des chefs de rayon avec qui ils ont KW sans porter de protection spécifique ( zone passage piétons). Ils doivent par contre être muni de coque de protection dans tous les autres cas. Le service sécurité les en informe à leur entrée en magasin et opère à des rondes de prévention. Tout collaborateur constatant une anomalie est en capacité de rappeler au fournisseur le port obligatoire des coques et en cas de doute informer le service sécurité en composant le 3715.



3 ) « La journée de solidarité est elle devenue obligatoire ? Auparavant je pouvais « payer » ma journée de solidarité, elle m'était ôtée de ma fiche de paye sans avoir à travailler.Aujourd'hui avec la mise en place du nouveau compteur je me vois obligé de la travailler ? »

Réponse : La journée de solidarité, telle que décrite par le code du travail, a toujours été obligatoire. Art L.3133-7 « La journée de solidarité instituée en vue d'assurer le financement des actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées prend la forme d'une journée supplémentaire de travail non rémunérée pour les salariés ; et d'une contribution pour les employeurs. » Avant les récents accords d'entreprise sur le temps de travail, cette JDS devait s'effectuer en une journée ou deux demi-journées de travail supplémentaires. En cas d'absence du salarié une retenue sur salaire était effectuée, conformément au code du travail. Lors de la négociation avec les partenaires sociaux du nouvel accord sur l'organisation et l'aménagement du temps de travail, il a été tenu compte des demandes des collaborateurs souhaitant effectué cette JDS au fil des heures supplémentaires travaillées, ce qui n'exclut pas la possibilité de l'organiser en demi-journées ou journées de travail supplémentaires. Nous demanderons à l'encadrement de ré aborder l'information dans les réunions de rayons.


4) « Nous vous avions déjà alerté sur l'accès au service du personnel par des personnes étrangères au service. Pouvez-vous préciser qui a officiellement accès à ce service. »


5) « Pourquoi ces personnes externes au service du personnel n'utilisent pas le sas ? Ce sas est-il réservé uniquement aux employés ? Pour des raisons de confidentialité pouvez-vous faire respecter le message indiquant que l'accès est interdit à toute personne étrangère au service ? »

Réponse Le service du personnel accueille les collaborateurs pendant ses heures d'ouverture dans l'espace Accueil, pour répondre à leurs questions du moment. Pour autant, en dehors de ces heures, ils peuvent être reçus sur RDV individualisé pour traiter de problématique personnelle. L'encadrement a accès aux bureaux pour répondre à leurs besoins managériaux.


6) « Le système informatique « mobilité vendeur » connait de forts ralentissements les week-end, l'établissement des bons de commandes prend beaucoup de temps. Il est urgent de faire le nécessaire avant le fin d'année. »

Réponse ; L'information a été remonté au support informatique, qui à la demande de quelques magasins, cherche des solutions.


7) « Pouvez-vous mettre une fontaine à eau en réserve ? »

Réponse Compte tenu de la nécessité ce trimestre de tout mettre en œuvre pour être au rendez-vous de nos engagements, nous avons décidé de prioriser les dépenses du magasin à l'indispensable. Sachant qu'une fontaine à eau est installée en réserve PGC et une est installée en salle de pause, cet achat est reporté à l'année prochaine. Pour information une fontaine à eau coûte 600.00 euros


8) « Lors d'une réunion plénière en vente d'équipement ayant pour but d'expliquer la nouvelle organisation, le chef de secteur a expressément dit aux vendeurs « si vous n'êtes pas content, je ne vous retiens pas », sous-entendu dans l'entreprise. Pouvez-vous développer ? Un chef de rayon a fait la même remarque à un employé ; est-ce là la nouvelle façon de manager chez Auchan ? »

Réponse : Au vu des résultats de la vente d'équipement, déficitaires depuis plusieurs mois, il est apparu nécessaire pour l'entreprise de Prendre des décisions stratégiques d'orientations commerciales. Celles-ci sont expliquées aux partenaires sociaux et aux collaborateurs depuis plusieurs mois. Une grande majorité des vendeurs ont choisi d'opter pour le métier de conseiller commercial en vente d'équipement. Les transformations sont en cours, prendront du temps dédié aux choix de gamme, au merchandising, à la politique prix, à la formation sur les nouveaux métiers... dans un contexte concurrentiel fort et réactif. Et il est important de rappeler que l'Entreprise a choisi de les conduire avec les Collaborateurs concernés, dans un esprit constructif et partagé. Vous évoquez un second cas dans un autre secteur, nous avons pu recevoir avec vous le collaborateur concerné et échanger ; il apparait nécessaire dans ce périmètre de travailler sur l’organisation du travail et la répartition des activités de chacun. Dans le cadre de CAP 2020, la seule volonté de l'Entreprise est d'orienter le management vers un management collaboratif et de permettre à chacun des collaborateurs de développer des initiatives pour mieux servir les besoins de nos clients et habitants. C'est dans ce sens,
- qu'actuellement des groupes d’expression de tous les collaborateurs du magasin sont en cours,
- que les collaborateurs ont la possibilité depuis quelques semaines de remonter les attentes exprimées des clients via le carnet individuel « besoins et envies clients »,
- que ce vendredi 25 Octobre 2013 des pléniers magasin sont organisées avec le directeur du site pour expliquer notre vision de l'avenir et du management, la mise en place du projet managérial du site puis du projet commercial, construit avec chacun de vous.


9) « Un animateur utilise les casiers qui se ferment avec une pièce, à son départ sa pièce ne lui est pas rendue. A qui doit-il s'adresser pour récupérer sa consigne ? »

Réponse : Nous allons vérifier car les casiers à monnayeur ont été enlevés. A défaut l'animateur s'adresse au pointeau sécurité.


10 ) En vente d'équipement, les modules de formation ne correspondent pos du tout au besoin terrain, il est même difficile d'appeler cela 'formation'. Est-ce tout ce que la société a prévu pour que les conseillers commerciaux puissent adopter leur nouveau métier dans de bonnes conditions ? »

Réponse : Les différentes formes de formation (compagnonnage, formation fournisseur via le Web SHOW, formation Plateforme EUREKA, formation ARC) sont en cours de déploiement auprès de l'encadrement. Depuis Septembre 2013, les conseillers commerciaux sont formés via le compagnonnage et web show. Ils seront formés et accompagnés dans les semaines et mois à venir. Concernant le module Web Show sur un produit multimédia, nous vous remercions de nous informer du module précis et des erreurs que vous avez relevés ; cette remontée d'informations sera transmise à l’IFE.


11) « A compter du 2 Septembre 2013, la majorité des vendeurs produits et services en vente d'équipement a changé de statut. En signant un avenant à leur contrat de travail, ces vendeurs intègrent un nouveau métier, conseiller commercial de vente. Les modalités concernant l'évolution de la rémunération de ces nouveaux conseillers ont été clairement définies et largement communiquées. Pour autant, les vendeurs qui ont fait le choix de rester régis par le système RMV sont aujourd'hui dans le flou. En effet notre chef de rayon n'a pas pu encore nous donner des objectifs RMV satisfaisants eu égard de l'invariabilité du constat de ceux qui sont restés sur l'ancien statut. Qu'a-t-il été prévu par l'entreprise ? La question se pose notamment sur le nombre de vendeurs à prendre en compte dans le calcul, sur le périmètre à prendre en compte sachant que la polyvalence des conseillers commerciaux est de mise depuis le 2 Septembre 2013. Merci de nous communiquer, concernant l'écriture des objectifs RMV, ce que la société a prévu dans le cas où il reste un ou plusieurs vendeurs produits et service au sein d'une équipe de conseillers commerciaux ? »

Réponse : L'entreprise s'est engagée dans l'accord relatif à la mise en œuvre de la fonction de CC en VEM, en son article 2-2, à maintenir dans des conditions identiques les dispositions de l'accord du 18/10/2007 pour les vendeurs qui ne souhaitent pas occuper la fonction de conseiller commercial. Fin Août, nous avons modifié les clefs de répartition des collaborateurs de la VEM en fonction de la mise en œuvre de la nouvelle nomenclature marchés et aurions dû inclure dès septembre 2013, une répartition tenant compte de la polyvalence des conseillers commerciaux. Nous avons rectifié dès la Paie d'octobre. Bien entendu nous vérifierons que le vendeur restant géré par RMV n'a pas été pénalisé dans sa rémunération variable mensuelle payée et régulariserons si nécessaire. Vous avez également évoqué avoir rencontré une saisie non acceptée permettant le taux d'accessoirisassions par un message « Article non autorisé » : nous vous remercions de nous faire connaitre l'intitulé et marque du produit ainsi que le gencode. Ceci nous permettra d'effectuer des recherches de cause.


12) « Qu'avez-vous mis en place suite aux divers problèmes rencontrés à la station-service ? Le même client ne paie pas, insulte les hôtesses, jette de la Bétadine sur la cabine II a été trouvé une petite bouteille d'essence posée à l'extérieur de la cabine le 14 Octobre 2013. Pouvez-vous mettre en place une procédure afin de sécuriser les hôtesses sur la station-service ? Elles n'ont pas à subir d'insultes ou du stress sur leur poste »

Réponse : Des actions et rappels ont déjà été mises en place : Lorsque ce client se présente pour se servir, les hôtes et hôtesses ont pour consigne de bloquer la pompe, de déclencher le BPHU pour informer le service sécurité ; qui intervient auprès du client. Un rappel a été fait à l'ensemble des collaborateurs sur l'interdiction de sortir de la cabine, qui blindée, est une protection pour eux. Le magasin a porté plainte à plusieurs reprises et ce client a été placé en garde à vue. Les consignes de sécurité pré citées sont à respecter scrupuleusement. Nous les formaliserons.



Questions diverses



« retour sur la question 7 de la dernière réunion Nous ne comprenons pas en quoi le fait que nous ne citons pas d'exemple particulier vous empêche de répondre à la question. En effet, la question 2 de la dernière réunion traitant des horaires en caisse ne saurait avoir un quelconque rapport avec la question 7 traitant des implantations plateaux. Pour autant vous vous êtes engagés dans votre réponse à la question 2 de la dernière réunion à rappeler ç l'encadrement ses obligations en terme de délai pour les horaires. Sachez que depuis, nous avons été sollicités et avons dû intervenir pour que ces délais ( dépassés) soient respectés. Avez-vous effectivement procéder à ce rappel-pouvez-vous maintenant répondre à la question 7 de la dernière réunion ? »

Réponse : à la lecture du compte rendu de la dernière réunion, nous avons dit rappeler à l'encadrement la nécessité de respecter le délai de 15 jours en cas de modification des horaires, et rajoutons que ce délai est nécessaire pour l'organisation des collaborateurs. Dans les cas où la situation le nécessite à moins de 15 jours, les collaborateurs sollicités doivent donner leur assentiment sur la modification demandée.


« Lors de la réunion du 19 Avril 2013 , question 10, nous avions soumis l'idée d'un abri fumeur pour les employés du Drive. Il nous avait été répondus que cela était à l'étude . Cette étude semblant s'éterniser, pouvez-vous nous dire où en est l'avancement de ce projet_ »

Réponse l'étude a été faite et le coût s'élève à 1500.00 euros. Comme pour la question N° 7, nous planifierons cette dépense en 2014, selon notre capacité à le mettre en œuvre par rapport aux dépenses indispensables.


La prochaine réunion aura lieu le 22/11/ 2013 à 11h00, même salle, même heure
La Direction,


Le: 02/11/13

« Dans l'article paru dans « Le Progrès » du 8 juin 2013, il est fait état de la position de la direction régionale du groupe Auchan, qui aurait indiqué : M. Farina a eu des comportements contraires à nos valeurs de respect et de considération ; c'est le bien-être des salariés qui compte avant tout. Je nie formellement les griefs qui me sont reprochés par la direction d'Auchan, ainsi que par les syndicats, ayant toujours eu à l'égard de mes collaborateurs le souci de les accompagner dans leur fonction en établissant un dialogue, tout en conservant une exigence certaine, de manière à ce que les résultats suivent. C'est en raison de mes réussites, de mes compétences, de mes résultats tant au niveau de la création de valeur que de ressources qu'il m'a été proposé de reprendre la direction du magasin de Caluire pour redresser une situation difficile sur le plan commercial, managérial et humain, délicate sur le plan des rapports à la puissance publique,

critique sur le plan de l'exigence; du respect des règles notamment sociales mais également de propreté et de l'hygiène. J'ai compris en arrivant sur le site et en faisant valider mon plan d'action par mon responsable hiérarchique, sa directrice des Ressources Humaines et son contrôleur de gestion, qu'en réalité j'avais été choisi ès qualités de manager de retournement et que le chantier était immense, complexe, multidimensionnel et qu'il fallait le mener dans l'urgence. Mon mode de management ne peut pas aujourd'hui être remis en cause par la direction d'Auchan, alors qu'elle m'a toujours soutenu dans mon action par le passé jusqu'à ces tout derniers jours encore ; et que toutes les décisions commerciales, managériales, politiques, financières et humaines que j'ai été amené à prendre dans l'exercice de mes fonctions ont toutes été validées préalablement à leur mise en œuvre, jusqu'au plus haut niveau de l'entreprise. Le 13 mai 2013, j'ai été purement et simplement mis à la porte sous escorte par la direction d'Auchan

après 29 ans de carrière et des responsabilités exercées au plus haut niveau de l'entreprise. Ce n'est que le 23 mai suivant, soit après 10 jours de silence, que la direction d'Auchan m'a adressé un courrier recommandé avec accusé de réception pour convocation à entretien préalable à un licenciement. Selon ses propres termes, la direction d'Auchan aurait mené des investigations étendues me concernant, mais sans jamais m'avoir entendu, contrairement aux règles en la matière, ce qui est inacceptable. Étant la première personne concernée, le minimum aurait été de m'entendre, avant même de me licencier. J'ai immédiatement contesté ce licenciement et la manière dont il a été mené, et j'ai saisi le Conseil de Prud'hommes compétent. Je conteste l'intégralité des allégations rapportées dans votre article, qui sont de nature à porter atteinte à mon honneur et à ma considération. »•



LE PROGRES - SAMEDI 7 SEPTEMBRE 2013


Monsieur FARINA,
Si vous souhaitez vous exprimer plus longuement,
nous vous proposons de le faire via notre site.



Le: 15/10/13


REGION RHONE ALPES


Retrait du projet SAPIN de destruction de l’Inspection du travail !
Pour une inspection du travail au service des salariés



Les syndicats plus que jamais appellent les agents à dire non à cette réforme en se mobilisant lors de deux temps forts :

- le 8 octobre à l’INT à l’occasion du séminaire des DIRECCTE en participant à l’initiative des syndicats de la région Rhône-Alpes en présence des syndicats de salariés. La participation à cette initiative sera couverte par un appel à la grève. Chaque syndicat organisera, selon ses propres modalités, la mobilisation.

- en faisant grève et en manifestant à Paris le jour où se tiendra le CTM consacré à la réforme Sapin.



Les différentes annonces du ministre (projet d’instruction, discours au CTM du 19 septembre confirment toutes les craintes des agents de toutes catégories.
Ce projet fait disparaître les sections d’inspection telles que prévues à l’article R. 8122-3 du code du travail au profit d’unités de contrôle, regroupant plusieurs « sections » à un seul agent, qui deviennent l’échelon d’intervention de droit commun ».

- Ce projet fait peser des menaces graves sur les effectifs :
Avant 1 section = 1 IT + 2 CT - 792 sections = environ 2380 agents de contrôle. Demain, les UC seront à géométrie variable (entre 8 à 12 agents) et à tout moment le nombre d’agents à l’intérieur d’une UC pourra être diminué sans que cela ne pose de problèmes puisque seul le nombre d’UC aura une définition réglementaire. La mise en place des responsables d’unités de contrôle, des équipes régionales de lutte contre le travail illégal et la suppression des postes de contrôleurs gagés pour financer le PTE vont, au total, diminuer le nombre de postes d’agents de contrôle.

La réduction des effectifs de catégorie C va se poursuivre sans relâche. La situation des agents de secrétariats s’en trouvera d’autant plus préoccupante : leur mise à disposition de l’unité de contrôle, sous l’autorité du directeur d’UC, est un véritable déni de leur activité et de leurs compétences. Demain, loin de constituer une évolution du métier, c’est vers une perte de connaissance des secteurs, des dossiers et des usagers, c’est vers un travail en pool, c’est vers une dégradation des relations agents de contrôle/secrétaire que nous allons. « les secrétaires ne doivent plus effectuer des tâches de frappe, les modalités d’archivage relatives à une entreprise doivent être réinterrogées, les agents de contrôle doivent être autonomes en matière de rédaction sur les outils informatiques » Dans l’immédiat, si de nouvelles tâches sont confiées aux secrétariats, ce sera une vraie surcharge de travail puisqu’il faudra continuer à assurer le quotidien.

- Il comporte aussi des menaces graves sur l’indépendance :
Il n’y aura plus affectation d’1 IT à une section mais à une unité de contrôle.
En supprimant la section d’Inspection comme échelon territorial de base et en la remplaçant par l’Unité de Contrôle sous l’autorité d’un Directeur, la DGT et le Ministre s’attaquent directement à l’indépendance d’action de l’Inspection.
Aujourd’hui, la section est sous « la protection » de l’article 6 de la convention 81 de l’OIT qui dispose : «Le personnel de l’inspection sera composée de fonctionnaires publics dont le statut et les conditions de service leur assurent la stabilité dans leur emploi et les rendent indépendants de tout changement de gouvernement et de toute influence extérieure indue ».

Demain, tout ce qui sera infra Unité de Contrôle n’aura pas d’existence règlementaire et pourra être créé, supprimé, modifié sur simple décision de la hiérarchie.
Et, pour couronner le tout, la DGT indique aussi qu’elle réfléchit à limiter le temps d’affectation d’un agent sur le même secteur !!!
Demain, tout type de regroupement de services pourra avoir lieu, tout cadre spécialisé d’organisation pourra être retenu. Les sections détachées qui n’existeront plus en tant qu’entité juridique pourront être supprimées. Le texte évoque les UC interdépartementales pour des raisons socio-économiques ou de taille du département : A terme, c’est la disparition des petites unités territoriales [déjà très appauvries dans les autres champs.

Quel sera enfin le périmètre d’affectation de l’IT ? Manifestement le département ne serait plus la référence administrative !!
Par l’élaboration d’une ingénierie d’intervention du système d’inspection en direction des PME, la DGT veut encadrer au plus près l’activité des services. Elle s’appuiera pour cela sur les responsables d’UC dont il est envisagé qu’ils soient sous statut d’emploi (corvéables et déplaçables à merci), leur mission essentielle étant désormais de programmer et formater les contrôles. .

Demain, seul le responsable de l’UC (DUC ou Duchesse ou RUC) qui ne sera pas un agent de contrôle ou accessoirement, disposera de l’autorité pour organiser l’action du service. Le projet indique : « le sens de la réforme : l’inspection doit travailler autrement ; l’inspection doit répondre à des priorités et travailler collectivement dans le cadre des UC ».
Notons que le DUC a l’autorité hiérarchique sur tous les agents. « Sa responsabilité première est l’animation et le pilotage » Il définit les priorités : « L’unité de contrôle est dirigée par un responsable (DA ou IT expérimenté) qui exerce l’autorité hiérarchique sur tous les agents » Tous devront se consacrer aux priorités de l’UC et aux priorités nationales.

Demain, enfin, le service renseignement, déjà fragilisé pourrait être le seul service à recevoir des salariés (sur rendez- vous) et l’agent de contrôle ne traitera plus les demandes des usagers.

Le projet entend mettre en place des « équipes d’intervention spécialisées régionales et nationales disposant de pouvoirs de contrôle autonomes qui pourront intervenir de leur propre initiative sans même informer les agents de contrôle » :
Deux agents de contrôle pourront intervenir sur un même dossier, avec des logiques différentes qui pourraient avoir des conséquences sur les poursuites éventuelles. Une telle organisation ne pourrait être mise en place aujourd’hui ; elle ne peut s’articuler qu’avec la disparition des sections d’inspection.

- Ce projet fait aussi peser des menaces sur la santé pour toutes les catégories d’agents :
aggravation des conditions de travail – surcharge de travail – perte d’autonomie d’action – dévalorisation – perte de compétences - déclassement.

- Concernant le volet emploi du ministère fort, c’est le flou artistique avec néanmoins une chose claire: le lien travail emploi c’est fini, nous ne voulons pas que les missions Travail soient réduites à un accompagnement de l’aide à la compétitivité des entreprises.
L’Etat doit conserver le rôle de pilote de l’ensemble du dispositif, ses services doivent disposer de pouvoirs propres permettant de sortir des logiques de court terme des préfectures. Les Direccte doivent disposer des moyens humains et financiers. Les pouvoirs et les moyens des services de contrôle de la formation professionnelle doivent être renforcés


Au moment où le plan de transformation d’emplois laisse sur le carreau 85 % des Contrôleurs du Travail et où le ministre annonce une réforme en profondeur du système d’inspection du travail, au moment aussi où le projet de budget 2014 prévoit la suppression de 13 123 postes dans les ministères non prioritaires :

Réaffirmons avec la grande majorité des agents :

- Non à la mise en place des unités de contrôle comme échelon de droit commun ; non à la création des DUC et DUCHESSE. La section doit rester l’échelon de droit commun.
- Non au formatage des contrôles.
- Non à la spécialisation, non aux super unités de contrôle régionales travail illégal ou Seveso (etc.).
- Non à la brigade nationale de contrôle.
- Non aux pools de secrétariats
- Non aux diminutions des effectifs de contrôle et de secrétariat
- Non à la disparition des ARM
- Non à la disparition des services renseignements


L’Inspection du travail doit rester une inspection disposant d’une indépendance d’organisation et d’action, être organisée dans le cadre de sections territoriales, pour veiller à l’application de l’ensemble des dispositions en droit du travail, et pour cela disposer d’effectifs conséquents.


Nous appelons les agents à refuser avec leurs OS, toute participation à réunions – délivrance d’informations, groupes de travail –aux découpages en cours et à venir des Unités de Contrôles.

NON A LA DISPARITION DE L’INSPECTION DU TRAVAIL, GENERALISTE, TERRITORIALE, INDEPENDANTE

OUI A UNE INSPECTION DU TRAVAIL AU SERVICE DES SALARIES


Mobilisons- nous pour le retrait de la réforme SAPIN.
TOUS à l’INT le 8 octobre 2013 !



Le: 05/10/13






Le: 01/10/13

A Lyon, le rassemblement est prévu à 10h30 à la Manufacture des Tabacs avant de défiler jusqu'à la place Bellecour.



Le: 10/09/13



Le: 03/09/13



A l’issue d’une longue bataille judiciaire (et oui Auchan préfère dépenser de l’argent en avocat plutôt que dans la prévention des risques psychosociaux –voir également le cas de Châteauroux) un salarié vient d’obtenir gain de cause.

Cet ex-salarié du magasin de Pérols près de Montpellier obtient 20 000 € de dommages et intérêts pour harcèlement moral. Les juges ont estimés que les responsables d’Auchan, alertés de la situation vécue par ce salarié, s’étaient bornés à des dénégations successives sans chercher à vérifier la situation. Les faits étaient établis mais Auchan avait préféré licencier la victime pour « dénigrement et dénonciation écrite mensongère » !


Tous les employés d'Auchan France doivent se battre et refuser le harcèlement.
Les condamnations sont bien réelles, il ne faut pas rester isolé.
Ce site Internet reprendra tous les articles des partenaires sociaux, pour informer le plus largement possible nos collaborateurs et la direction d'Auchan France.




>> A lire les articles du site CFDT <<



>> Lire également les articles FO :retour sur une profession : Harceleur. Mr Farina, Auchan Caluire <<


Le: 02/07/13


Auchan doit dédommager les salariés suite à sa condamnation pour non respect du SMIC et des minima salariaux

>>> Signé la pétition ici <<<



Le: 01/07/13
Le directeur du magasin Auchan de Caluire a été licencié.

Après avoir fait l’objet d’une mise à pied conservatoire pendant trois semaines, le directeur de l’hypermarché de Caluire, Jean-Luc Farina, a été officiellement licencié ce jeudi 06 juin 2013.

Cette information a été confirmée ce vendredi par un porte-parole de la Direction Régionale d’Auchan. Ce licenciement intervient à peine deux ans après l’arrivée, fin 2011, de M. Farina à la direction de l’hypermarché qui emploie 500 personnes.

Il avait auparavant passé treize ans à la tête du magasin de Mâcon.

« M. Farina a eu des comportements contraires à nos valeurs de respect et de considération. C’est le bien-être des salariés qui compte avant tout », a justifié, vendredi, la Direction Régionale.

Il apparait qu’exclusivement les cadres subissaient ce « management brutal de terreur », la moitié de l’effectif cadres étant parti en un an. Plusieurs d’entre eux ont d’ores et déjà saisi le Conseil des Prud’hommes.

La presse locale (20 minutes et Le Progrès) ont commencé a relaté les faits qui se sont déroulés sur ce magasin. Contacté par la rédaction du Progrès, Jean-Luc Farina n’a pas souhaité donner suite.

Un directeur par intérim a été dépêché en attendant la nomination d’un successeur. Celui-ci aura la charge de boucler le chantier du futur drive, pour lequel Auchan a investi 18 M€.


http://www.fo-auchan.com/actualit%C3%A9/



Le: 24/06/13
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