
1) « Suite à la réponse de la question 13 de la dernière réunion, il nous apparait important de procéder au rappel suivant :La grève est un droit constitutionnel pour l'ensemble des salariés titulaires ou non, syndiqués ou non. Secteur privé : pas besoin de préavis. La grève est définie par le code du travail comme une cessation collective du travail afin d'appuyer des revendications professionnelles. Un préavis de grève n'est pas nécessaire dans le secteur privé. Pour qu'un grève soit légale il suffit que l'arrêt soit collectif ( ce qui n'implique pas qu'il soit majoritaire) et que les revendications soit connues de l'employeur. »
Réponse : Bien entendu la réponse à la question 13 de la dernière réunion « quels moyens pouvez vous donner aux employés afin qu'il puisse être certains et puisse prouver qu'ils ont bien prévenus de leur absence ( maladie, grève...) ? » ne remettait en cause ni le droit de grève, ni les dispositions légales pour le secteur privé en cas de grève. Elle rappelait simplement que de prévenir de son absence son supérieur hiérarchique le plus tôt possible permet d'organiser la charge de travail et la présence des autres membres de l'équipe.
2) « Des fournisseurs entrent en réserve sans chaussures de sécurité ? »
Réponse : Les représentants des fournisseurs peuvent passés en réserve pour rejoindre les bureaux des chefs de rayon avec qui ils ont KW sans porter de protection spécifique ( zone passage piétons). Ils doivent par contre être muni de coque de protection dans tous les autres cas. Le service sécurité les en informe à leur entrée en magasin et opère à des rondes de prévention. Tout collaborateur constatant une anomalie est en capacité de rappeler au fournisseur le port obligatoire des coques et en cas de doute informer le service sécurité en composant le 3715.
3 ) « La journée de solidarité est elle devenue obligatoire ? Auparavant je pouvais « payer » ma journée de solidarité, elle m'était ôtée de ma fiche de paye sans avoir à travailler.Aujourd'hui avec la mise en place du nouveau compteur je me vois obligé de la travailler ? »
Réponse : La journée de solidarité, telle que décrite par le code du travail, a toujours été obligatoire. Art L.3133-7 « La journée de solidarité instituée en vue d'assurer le financement des actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées prend la forme d'une journée supplémentaire de travail non rémunérée pour les salariés ; et d'une contribution pour les employeurs. » Avant les récents accords d'entreprise sur le temps de travail, cette JDS devait s'effectuer en une journée ou deux demi-journées de travail supplémentaires. En cas d'absence du salarié une retenue sur salaire était effectuée, conformément au code du travail. Lors de la négociation avec les partenaires sociaux du nouvel accord sur l'organisation et l'aménagement du temps de travail, il a été tenu compte des demandes des collaborateurs souhaitant effectué cette JDS au fil des heures supplémentaires travaillées, ce qui n'exclut pas la possibilité de l'organiser en demi-journées ou journées de travail supplémentaires. Nous demanderons à l'encadrement de ré aborder l'information dans les réunions de rayons.
4) « Nous vous avions déjà alerté sur l'accès au service du personnel par des personnes étrangères au service. Pouvez-vous préciser qui a officiellement accès à ce service. »
5) « Pourquoi ces personnes externes au service du personnel n'utilisent pas le sas ? Ce sas est-il réservé uniquement aux employés ? Pour des raisons de confidentialité pouvez-vous faire respecter le message indiquant que l'accès est interdit à toute personne étrangère au service ? »
Réponse Le service du personnel accueille les collaborateurs pendant ses heures d'ouverture dans l'espace Accueil, pour répondre à leurs questions du moment. Pour autant, en dehors de ces heures, ils peuvent être reçus sur RDV individualisé pour traiter de problématique personnelle. L'encadrement a accès aux bureaux pour répondre à leurs besoins managériaux.
6) « Le système informatique « mobilité vendeur » connait de forts ralentissements les week-end, l'établissement des bons de commandes prend beaucoup de temps. Il est urgent de faire le nécessaire avant le fin d'année. »
Réponse ; L'information a été remonté au support informatique, qui à la demande de quelques magasins, cherche des solutions.
7) « Pouvez-vous mettre une fontaine à eau en réserve ? »
Réponse Compte tenu de la nécessité ce trimestre de tout mettre en œuvre pour être au rendez-vous de nos engagements, nous avons décidé de prioriser les dépenses du magasin à l'indispensable. Sachant qu'une fontaine à eau est installée en réserve PGC et une est installée en salle de pause, cet achat est reporté à l'année prochaine. Pour information une fontaine à eau coûte 600.00 euros
8) « Lors d'une réunion plénière en vente d'équipement ayant pour but d'expliquer la nouvelle organisation, le chef de secteur a expressément dit aux vendeurs « si vous n'êtes pas content, je ne vous retiens pas », sous-entendu dans l'entreprise. Pouvez-vous développer ? Un chef de rayon a fait la même remarque à un employé ; est-ce là la nouvelle façon de manager chez Auchan ? »
Réponse : Au vu des résultats de la vente d'équipement, déficitaires depuis plusieurs mois, il est apparu nécessaire pour l'entreprise de Prendre des décisions stratégiques d'orientations commerciales. Celles-ci sont expliquées aux partenaires sociaux et aux collaborateurs depuis plusieurs mois. Une grande majorité des vendeurs ont choisi d'opter pour le métier de conseiller commercial en vente d'équipement. Les transformations sont en cours, prendront du temps dédié aux choix de gamme, au merchandising, à la politique prix, à la formation sur les nouveaux métiers... dans un contexte concurrentiel fort et réactif. Et il est important de rappeler que l'Entreprise a choisi de les conduire avec les Collaborateurs concernés, dans un esprit constructif et partagé. Vous évoquez un second cas dans un autre secteur, nous avons pu recevoir avec vous le collaborateur concerné et échanger ; il apparait nécessaire dans ce périmètre de travailler sur l’organisation du travail et la répartition des activités de chacun. Dans le cadre de CAP 2020, la seule volonté de l'Entreprise est d'orienter le management vers un management collaboratif et de permettre à chacun des collaborateurs de développer des initiatives pour mieux servir les besoins de nos clients et habitants. C'est dans ce sens,
- qu'actuellement des groupes d’expression de tous les collaborateurs du magasin sont en cours,
- que les collaborateurs ont la possibilité depuis quelques semaines de remonter les attentes exprimées des clients via le carnet individuel « besoins et envies clients »,
- que ce vendredi 25 Octobre 2013 des pléniers magasin sont organisées avec le directeur du site pour expliquer notre vision de l'avenir et du management, la mise en place du projet managérial du site puis du projet commercial, construit avec chacun de vous.
9) « Un animateur utilise les casiers qui se ferment avec une pièce, à son départ sa pièce ne lui est pas rendue. A qui doit-il s'adresser pour récupérer sa consigne ? »
Réponse : Nous allons vérifier car les casiers à monnayeur ont été enlevés. A défaut l'animateur s'adresse au pointeau sécurité.
10 ) En vente d'équipement, les modules de formation ne correspondent pos du tout au besoin terrain, il est même difficile d'appeler cela 'formation'. Est-ce tout ce que la société a prévu pour que les conseillers commerciaux puissent adopter leur nouveau métier dans de bonnes conditions ? »
Réponse : Les différentes formes de formation (compagnonnage, formation fournisseur via le Web SHOW, formation Plateforme EUREKA, formation ARC) sont en cours de déploiement auprès de l'encadrement. Depuis Septembre 2013, les conseillers commerciaux sont formés via le compagnonnage et web show. Ils seront formés et accompagnés dans les semaines et mois à venir. Concernant le module Web Show sur un produit multimédia, nous vous remercions de nous informer du module précis et des erreurs que vous avez relevés ; cette remontée d'informations sera transmise à l’IFE.
11) « A compter du 2 Septembre 2013, la majorité des vendeurs produits et services en vente d'équipement a changé de statut. En signant un avenant à leur contrat de travail, ces vendeurs intègrent un nouveau métier, conseiller commercial de vente. Les modalités concernant l'évolution de la rémunération de ces nouveaux conseillers ont été clairement définies et largement communiquées. Pour autant, les vendeurs qui ont fait le choix de rester régis par le système RMV sont aujourd'hui dans le flou. En effet notre chef de rayon n'a pas pu encore nous donner des objectifs RMV satisfaisants eu égard de l'invariabilité du constat de ceux qui sont restés sur l'ancien statut. Qu'a-t-il été prévu par l'entreprise ? La question se pose notamment sur le nombre de vendeurs à prendre en compte dans le calcul, sur le périmètre à prendre en compte sachant que la polyvalence des conseillers commerciaux est de mise depuis le 2 Septembre 2013. Merci de nous communiquer, concernant l'écriture des objectifs RMV, ce que la société a prévu dans le cas où il reste un ou plusieurs vendeurs produits et service au sein d'une équipe de conseillers commerciaux ? »
Réponse : L'entreprise s'est engagée dans l'accord relatif à la mise en œuvre de la fonction de CC en VEM, en son article 2-2, à maintenir dans des conditions identiques les dispositions de l'accord du 18/10/2007 pour les vendeurs qui ne souhaitent pas occuper la fonction de conseiller commercial. Fin Août, nous avons modifié les clefs de répartition des collaborateurs de la VEM en fonction de la mise en œuvre de la nouvelle nomenclature marchés et aurions dû inclure dès septembre 2013, une répartition tenant compte de la polyvalence des conseillers commerciaux. Nous avons rectifié dès la Paie d'octobre. Bien entendu nous vérifierons que le vendeur restant géré par RMV n'a pas été pénalisé dans sa rémunération variable mensuelle payée et régulariserons si nécessaire. Vous avez également évoqué avoir rencontré une saisie non acceptée permettant le taux d'accessoirisassions par un message « Article non autorisé » : nous vous remercions de nous faire connaitre l'intitulé et marque du produit ainsi que le gencode. Ceci nous permettra d'effectuer des recherches de cause.
12) « Qu'avez-vous mis en place suite aux divers problèmes rencontrés à la station-service ? Le même client ne paie pas, insulte les hôtesses, jette de la Bétadine sur la cabine II a été trouvé une petite bouteille d'essence posée à l'extérieur de la cabine le 14 Octobre 2013. Pouvez-vous mettre en place une procédure afin de sécuriser les hôtesses sur la station-service ? Elles n'ont pas à subir d'insultes ou du stress sur leur poste »
Réponse : Des actions et rappels ont déjà été mises en place : Lorsque ce client se présente pour se servir, les hôtes et hôtesses ont pour consigne de bloquer la pompe, de déclencher le BPHU pour informer le service sécurité ; qui intervient auprès du client. Un rappel a été fait à l'ensemble des collaborateurs sur l'interdiction de sortir de la cabine, qui blindée, est une protection pour eux. Le magasin a porté plainte à plusieurs reprises et ce client a été placé en garde à vue. Les consignes de sécurité pré citées sont à respecter scrupuleusement. Nous les formaliserons.
Questions diverses
« retour sur la question 7 de la dernière réunion Nous ne comprenons pas en quoi le fait que nous ne citons pas d'exemple particulier vous empêche de répondre à la question. En effet, la question 2 de la dernière réunion traitant des horaires en caisse ne saurait avoir un quelconque rapport avec la question 7 traitant des implantations plateaux. Pour autant vous vous êtes engagés dans votre réponse à la question 2 de la dernière réunion à rappeler ç l'encadrement ses obligations en terme de délai pour les horaires. Sachez que depuis, nous avons été sollicités et avons dû intervenir pour que ces délais ( dépassés) soient respectés. Avez-vous effectivement procéder à ce rappel-pouvez-vous maintenant répondre à la question 7 de la dernière réunion ? »
Réponse : à la lecture du compte rendu de la dernière réunion, nous avons dit rappeler à l'encadrement la nécessité de respecter le délai de 15 jours en cas de modification des horaires, et rajoutons que ce délai est nécessaire pour l'organisation des collaborateurs. Dans les cas où la situation le nécessite à moins de 15 jours, les collaborateurs sollicités doivent donner leur assentiment sur la modification demandée.
« Lors de la réunion du 19 Avril 2013 , question 10, nous avions soumis l'idée d'un abri fumeur pour les employés du Drive. Il nous avait été répondus que cela était à l'étude . Cette étude semblant s'éterniser, pouvez-vous nous dire où en est l'avancement de ce projet_ »
Réponse l'étude a été faite et le coût s'élève à 1500.00 euros. Comme pour la question N° 7, nous planifierons cette dépense en 2014, selon notre capacité à le mettre en œuvre par rapport aux dépenses indispensables.
La prochaine réunion aura lieu le 22/11/ 2013 à 11h00, même salle, même heure
La Direction,